Comment ne pas jouer petit bras au tennis ? 5 astuces concrètes pour ne pas sombrer lors de vos prochains matchs
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Et dire que le match était dans la poche.
Ben oui, vous meniez 6/4 5/3 service à suivre…
Pourtant vous voilà à 5/5.
Et tout repart à zéro.
Ou presque.
Car maintenant votre adversaire redouble d’énergie.
Alors que vous jouez petit bras.
Et oui, vous y êtes jusqu’au cou.
Peu importe finalement d’où ça vient.
Peut être de votre peur de gâcher (encore) cette occasion.
Ce n’est pas la première fois que vous allez perdre un match alors que vous étiez en train de gagner.
Ou bien vous vous projetez déjà au troisième set.
En perte de physique et de motivation.
Donc déjà condamné.
Peu importe disas-je.
Car à présent vous devez faire avec.
Oui, car cette sensation de jouer petit bras ne va pas disparaître en un coup de baguette magique.
À moins que …
Vous lisiez la suite de cette article.
Car vous allez découvrir 5 astuces pratiques pour éliminer cette sensation de jouer petit bras (ou du moins la gérer).
Voyez vous je tien tout d’abord à vous rassurer.
Cette sensation est normale.
Elle est commune à tous les joueurs.
Et très répandue.
Même votre humble serviteur.
Oui, je dois vous l’avouer.
Je joue aussi petit bras.
Vous voulez la liste des situations ?
Je vous la livre sans aucune pudeur.
Lorsque j’ai une balle de break sur service adverse.
Car j’ai peu de gâcher cette occasion.
Quand j’ai une balle de break à sauver sur ma seconde balle de service.
Car j’ai peur de faire une double faute.
Quand mon adversaire semble avoir trouver mon point faible.
Et me pilonne mon coup droit avec des balles hautes liftées.
Je continue ?
Quand je me retrouve au troisième set, fatigué, alors que j’avais gagné facilement le premier.
Et que je menais au second.
Quand je joue en équipe pour un match décisif.
Et que l’issue de la rencontre repose (uniquement) sur mon match.
Vous en voulais encore ?
Quand je joue le tournoi interne de mon club.
Et que normalement je dois gagner contre un partenaire que je gagne habituellement.
Quand je joue un joueur bien mieux classé que moi (et qui m’intimide).
Quand cela fait longtemps que je n’ai plus joué au tennis.
Vous en avez assez là ! Non ?
Je peux continuer à lister toutes les situations.
Mais vous devez maintenant avoir sûrement compris mon message.
On est TOUS pareils de ce point de vue là.
Le hic ?
C’est que votre problème se situe ailleurs.
Dans votre gestion du « petit bras ».
J’ai appris à gérer toutes ces situations.
Donc vous pouvez aussi le faire.
Et je vous donne aujourd’hui le raccourci et le condensé.
Prêt ?
On commence avec la première astuce.
Comment ne plus jouer petit bras au tennis : Astuce N°1
Celle-là, c’est Novak Djokovic « himself » qui l’a le mieux résumé.
Et si vous suivez le tennis, vous n’avez pas pu passer à côté.
On doit se replonger en finale de Roland Garros (2021).
Djokovic joue contre Tsitsipas.
Il est mené 2 sets à 0. (6/7 2/6)
Il rentre au vestiaire.
Puis la suite appartient à l’histoire.
Il gagne les 3 sets suivants (6/3 6/2 6/4).
Alors comment a-t-il fait ?
Les mauvais langues diront qu’il a cassé le rythme de Tsitsipas (et que donc c’est un mauvais joueur car il triche avec le règlement).
Les complotistes diront qu’il s’est drogué (enfin plus exactement dopé).
Mais la vérité est tout autre.
Et il nous a même donné sa botte secrète : il évoque 2 petites voix dans sa tête !
Des deux voix, il y en a une qui te dit que tu n’y arriveras pas, que c’est fini, poursuit le Serbe. Cette voix était très forte aujourd’hui après le 2e set. D’habitude, cette voix reste à l’intérieur, je ne l’extériorise pas. Mais là, il fallait que je verbalise tout ça à voix haute, que je devienne cette autre voix qui veut faire taire l’autre. Je me suis encouragé, je me suis dit que je pouvais le faire, qu’elle prenne possession de tout mon être. Après ça, je n’ai plus jamais eu le moindre doute
Vous avez aussi ces deux petites voix dont parle Novak Djokovic.
Donc voilà la première astuce.
Encouragez-vous !
Je sais, ce conseil peut vous paraître « bateau ».
Mais il est redoutablement efficace.
Vous devez adopter un discours interne POSITIF.
Et ne pas laisser monter la frustration et la petite voix négative.
Et cette astuce va surtout vous sauver des situations plutôt long terme.
Je vous explique.
Ici Novak détaille son cheminement pour passer d’être mené de 2 sets à 0 à gagner en 5 sets.
Pour vous, cela va vous permettre aussi de vous remobiliser dans le même genre de situation.
Premier set perdu largement.
2 ème set perdu et vous devez vous remobilisez.
Dans les autres astuces on verra comment réduire à l’échelle d’un point.
Maintenant comment le faire concrètement.
C’est simple je vous donne un exemple.
La semaine dernière je joue contre un partenaire habituel.
Contre lequel je gagne plus souvent que je ne perds.
Je mène 6/3 5/3.
Service à suivre.
C’est mon point fort.
Mon partenaire s’encourage à voix haute.
« Allez tu peux remonter et gagner au troisième. »
1h30 après je perdais 7/6 au troisème set (9/7 au tie-break).
Donc oui vous pouvez vous aussi adopter un discours interne positif.
Vous aussi vous pouvez le manifestez à voix haute.
Car notez bien dans l’extrait de l’interview post finale de Djokovic qui dit : « il fallait que je verbalise tout ça à voix haute… »
Comment ne plus joueur petit bras au tennis : Astuce N°2
Vous devez absolument identifier la cause qui vous fait jouer petit bras dans vos matchs de tennis.
Car ne nous voilons pas la face.
Cela peut être à cause d’un critère technique.
Et ce serait d’ailleurs une très bonne nouvelle.
Dans les prochaines sections on va traiter les causes plus mentales (liées à votre personnalité).
Mais ici je souhaite m’attarder sur votre technique.
Imaginons que vous ayez souvent le petit bras au moment de servir votre seconde balle de service.
Cela peut être à cause de votre technique.
Vous pouvez faire (par exemple) un gros travail sur l’apprentissage du lift en seconde balle de service.
Cela vous aidera grandement.
Si vous faîtes des fautes récurrentes côté revers, alors que vous êtes bien placé, vous devez (peut-être) renforcer ce coup afin devenir plus régulier.
Vous êtes en bonne position pour conclure votre point au filet, mais patatras, votre volée va dans le filet ou sort.
Faut (peut-être) regarder à deux fois sur votre technique au filet.
Idem pour les smatchs.
Et pour ne plus avoir de doutes sur la cause (et ainsi enlever mon peut-être dans les phrases précédentes), vous devez constater si vous faites les mêmes erreurs en match et à l’entraînement.
Dans ce cas précis, pas besoin de chercher plus loin.
Vous devez travailler votre technique.
Mais, ne me faîtes pas dire ce que je n’ai pas dit.
La cause peut être tout autre.
Tactique par exemple.
Quand vous êtes déporté sur côté coup droit.
Que votre adversaire a fait un bon coup, court corisé.
Si à chaque fois vous forcez long de ligne, que vous savez qu’en plus la majorité du temps c’est faute, ben faudrait revoir votre tactique.
Et contrer à votre tour croisé.
Si vous perdez à chaque fois sur des amorties.
Car vous êtes en retard.
Ben là faudrait voir plutôt à améliorer votre prise de décision ainsi que votre déplacement vers l’avant.
Bref.
Vous devez absolument identifier la cause de votre petit bras.
Comment ne plus jouer petit bras au tennis : Astuce N°3
Je vais vous raconter une anecdote récente.
Elle concerne un autre de mes partenaires d’entraînements réguliers.
Un jour, on croise un nouveau joueur dans le club.
Nous, on sortait de notre match amical hebdomadaire.
Et le nouveau joueur en question, allait faire son premier match de l’année en compétition.
Bien sûr il était stressé.
C’est normal.
Et c’est là que mon partenaire habituel lui dit : « en cas de mauvaise situation, pense juste à avoir ton plan B ».
Le nouveau du club avait l’air interloqué.
C’est alors que mon partenaire lui précise : « Regarde moi par exemple, la dernière fois. J’avais gagné largement le 1er set. Je menais aussi dans le second. Puis je me suis relâché. Et je me suis retrouvé au super tie-break. Et là j’ai pensé à ce que me dit Aurélien. Dans ce genre de situation, reviens aux fondamentaux. Concentré sur ton placement et joue diagonale. J’ai gagné 10/2 le super tie break ».
Dans cette anecdote, il y a deux éléments importants pour vous.
Les conseils que je vous donne à travers mes articles, vidéos, ou formations fonctionnent.
Pourquoi ?
Car ils sont issus de mon expérience de joueur compétiteur ainsi que de moniteur entraîneur.
Donc là mon partenaire à piocher un de mes conseils.
Soit.
Mais, et surtout, ce qui est intéressant dans son discours, c’est le mécanisme derrière.
Ce conseil (de se concentré sur le jeu de jambes et jouer diagonale), en lui-même, est secondaire.
La vraie pépite ici, c’est que mon partenaire à utiliser une figure de référence pour lui.
Et je vais être franc avec vous.
Peu importe la référence pour vous.
Si cela doit être bibi avec cet article qu’il rédige un jeudi matin, tant mieux.
Cela me fait très plaisir.
Mais si c’est une autre figure de référence, tant mieux aussi.
À vous de trouver votre figure de référence.
Cela peut être votre entraîneur.
Un bon joueur de votre club.
Voire même carrément un de vos joueurs préférés.
(Professionnel j’entends).
Dans la mesure où vous allez adopter une attitude adéquate, à l’identique de lui, et qui fonctionne.
Par exemple.
J’en parle souvent et si vous me suivez (sur ma blog ou mes mails quotidiens), vous devez déjà le connaître.
Je parle souvent de la crispation que j’avais en retour.
Au moment de retourner la service adverse.
Toujours traversé par des doutes.
Où me positionner ?
Quelle prise adopter ?
Est-ce que je dois anticiper d’un côté ?
Retourner fort ? Ou assurer ?
Bref c’était un désastre.
Jusqu’au jour où j’ai vu jouer John McEnroe.
Dans un tournoi de doubles des légendes à Roland Garros.
Une pure merveille.
Un moment de grâce.
Vous voulez savoir ce que fait McEnroe au moment de retourner.
Il revient à l’essence même de ce sport.
Un jeu de cible.
Une cible à viser.
Point barre.
Et cela fonctionne du tonnerre.
On s’en fout complètement de la manière dont vous allez retrouner.
Mais en revanche ce qui compte vraiment c’est où (et pourquoi aussi eventuellement…).
Dans ce cas précis, la figure de référence c’est McEnroe.
Et pour vous alors ?
Comment ne plus jouer petit bras au tennis : Astuce N°4
Cela va se corser un petit peu.
Je sous entend que là, cela va être compliqué pour moi de résumer en un paragraphe tout ce que vous livre dans ma formation complète Mental Impact.
Mais je vais me livrer à cet exercice.
Vous devez travailler sur votre personnalité.
Votre identité de joueur.
Votre mental.
Peu importe finalement comment on l’appelle.
Mais c’est tout ce qui englobe votre « état d’esprit. ».
Au sens « être ».
Et cela touche des mécanismes plus subtils.
Le premier exemple est l’importance que vous accordez à la victoire ou défaite.
Tant que les deux vous importent, vous allez continuer à jouer petit bras !
Vous devez absolument vous en détacher.
Je vous l’illustre de façon simple.
Toujours à travers une anecdote.
On adore tous les histoires…
Une année on décide avec mon partenaire d’époque classé comme moi 15/2, d’essayer de se qualifier pour participer à la Nestea Cup. (vous trouverez la version longue dans cet article).
J’avais une vingtaine d’année à l’époque.
Le principe est simple.
Vous devez participer aux tournois de qualifications.
Vous rencontrez que des joueurs de votre classement.
Si vous gagnez le tournoi de qualification, vous êtes selectionnés pour la Nestea Cup.
On se motive l’un l’autre.
C’est un challenge.
Voire une sorte de pari pris.
On doit se retrouver à la Nestea Cup.
Premier tournoi de qualification.
Je perds.
Deuxième tournoi je perds.
Troisième je perds encore.
C’est (quasi) mort.
Je ne pourrais plus y participer.
L’été est fini.
C’est la reprise des cours (je suis à la Fac de sciences pour ma licence de maths).
Mais il reste encore un dernier tournoi de qualification.
Et une chose étrange va se produire.
Je pourrais vous dire que normalement tous les bons joueurs étaient déjà qualifiés.
Je pourrais aussi vous préciser que ce tableau n’était qu’à 8 joueurs (contrairement aux précédents avec beaucoup plus de joueurs).
Mais je vais vous livrer un conseil beaucoup plus puissant.
Un de ceux que vous devez absolument reproduire.
Vous voulez savoir réellement ce qui m’a fait gagner ce tournoi ?
C’est que je n’en avais plus rien à faire de me qualifier ou pas.
5 mois auparavant, lorsqu’on a lancé ce challenge, j’avais la pression.
D’être à la hauteur.
De ne pas perdre le pari pris avec mon partenaire.
Mais à la rentrée.
Ben je m’en foutais un peu.
Pour moi c’était juste du bonus.
Comme une chance inouîe.
Pas une dernière chance (car là de nouveau j’aurais été une fois de plus stressé).
Non plutôt style de profiter du dernier repas du condamné.
Le condamné sait qu’il va aller dans le couloir de la mort.
Alors il profiter.
Simplement.
Et ressens son plaisir.
Lorsque vous jouez en match vous devez avoir conscience (et trouver le moyen de le faire) de ne pas accorder d’importance à la victoire ou à la défaite.
Plus exactement vous devez y accorder la même importance.
Il y a des bénéfices, et des inconvénients, à chacune des issues.
Et notez bien ici un aspect FONDAMENTAL.
Je ne parle pas uniquement des bénéfices de la victoire et des inconvénients de la défaite.
Non, je parle aussi des bénéfices de la défaite et des inconvénients de la victoire.
Pour ne pas vous perdre je vous l’illustre à en revenant à mon anecdote.
Si je perdais à ce quatrième tour de qualification.
N’y avait-il pas des bénéfices ?
Déjà je ne suis plus dans la rivalité avec mon partenaire.
Je vous le rappelle mais on avait le même classement.
Je peux donc le soutenir à 100% (il s’était déjà qualifié).
Si je perds, je ne vais pas me rendre tous les joueurs pendant une semaine de vacances (pendant la toussaint) à la Nestea Cup. Et je pourrais donc être là pour l’anniversaire de mon père (né un 31/10)
Si je perds, je peux me libérer de cette charge mentale et me concentrer pour cette année cruciale (ma licence de maths).
Vous voyez cette approche.
En listant tous les bénéfices de votre éventuelle défaite de votre prochain match, vous allez vous détacher du résultat binaire : GAIN/PERTE.
Et cela sera salvateur.
Attention.
Ici vous devez aussi faire le travail inverse.
En équilibrant bénéfices/inconvénients victoire/défaite.
Quoi qu’il en soit souvenez vous de ça.
Vous ne vous résumez pas à votre résultat (gain/perte) de votre prochain match.
Vous devez avoir une approche plus « longuetermiste ».
Plutôt dans le style: ce qui importe c’est le chemin parcouru, pas la destination…
Comment ne plus jouer petit bras au tennis : astuce N°5
Comme évoqué en introduction de la section précédente, je ne peux décemment pas vous résumer plusieurs heures de ma formation sur le mental au tennis en quelques phrases.
Je suis obligé dans cet exercice de résumé à travers d’articles, de condenser au maximum.
J’ai conscience aussi que vous ne pouvez pas retenir tout ce que vous lisez.
Vous devez avant tout le vivre et le ressentir.
Mais je tiens à vous livrer cette dernière astuce.
Et si vous deviez en retenir qu’une seule, ce doit être celle-là.
Lors de votre prochain match, au moment précis où vous allez prendre conscience que vous êtes en train de joueur petit bras, souvenez vous de ce mot : « SHUNTER »
Dans le domaine des réseaux électriques, on qualifie de shunt, un arrangement d’éléments qui vient détourner les courants indésirables.
Votre jeu petit bras au tennis c’est à cause d’une pensée indésirable.
DANS VOTRE PROCHAIN MATCH VOUS ALLER LA SHUNTER.
Comment ?
Vous jouez petit bras en seconde balle de service.
Pensez à faire des premières/secondes.
Vous jouez petit bras en retour de service.
Pensez juste à votre cible en retour (McEnroe).
Vous avez peur de gagner (proche du but)) ou de perdre (loin du but).
Recentrez vous avec un objectif à l’échelle du point par point.
Vous faîtes trop de fautes directes.
Concentrez vous sur votre petit jeu de jambe et jouez diagonale.
Avec cette mécanique, vous shuntez votre pensée négative.
Comment ne plus jouer petit bras au tennis : Conclusion
Je vous ai averti.
Vous allez à nouveau jouer petit bras.
C’est une certitude.
Cela fait partie du tennis en compétition.
Vous devez d’abord l’accepter.
Puis identifier la cause (ou les causes).
Enfin apprendre à le gérer.
Je vous ai livré quelques unes de mes meilleures astuces.
Si cela vous a plu, dîtes le moi en commentaire.
Et si cela fonctionne lors de vos prochains matchs, revenez aussi en témoigner.
En attendant vous pouvez continuer votre lecture par des articles complémentaires :
Mental au tennis: comment augmenter sa concentration
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Mental au tennis: comment devenir un champion en 5 étapes
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