Si vous êtes débutant dans le monde du tennis, vous avez déjà franchi une étape importante en décidant de vous améliorer dans ce sport passionnant. Le tennis est un jeu exigeant, mais il offre une expérience gratifiante à ceux qui s’y investissent. Cependant, comme pour toute nouvelle entreprise, il est facile de commettre des erreurs, surtout lorsque l’on débute.
Dans cet article, vous allez découvrir les erreurs courantes que font souvent les joueurs de tennis débutants et surtout comment les éviter. Chaque erreur que nous allons aborder est une opportunité d’apprentissage, un moyen de progresser et de devenir un joueur de tennis plus compétent.
Comment commencer à jouer au tennis ?
C’est parti !
Aujourd’hui, vous décidez enfin de progresser sérieusement au tennis.
Vous avez peut-être pris une décision radicale : perte de poids, moins focalisé sur votre travail, un changement dans votre vie personnelle…
Et vous avez décidé de jouer et progresser au tennis.
Pour cela, vous vous êtes fixé un objectif : 6 mois pour commencer à devenir un joueur régulier.
Vous avez lu des dizaines voire des centaines d’articles sur le sujet.
Vous êtes (peut-être) abonné à des magazines.
Vous regardez beaucoup de vidéo sur youtube.
Vous savez que la majorité des joueurs au tennis sont non classé.
Mais vous voilà lancé dans l’aventure, pour arriver à devenir joueur compétiteur classé.
Et là, vous avez comme un doute.
Comment vous entraînez ?
À quelle fréquence ?
Combien d’heures ?
En groupe ?
Ou en leçons individuelles ?
Avec un partenaire ? Ou plusieurs différents ?
Tout seul ? Contre un mur ?
Voyez-vous, avant même de commencer, vous devez casse un mythe.
C’est le mythe de la technique parfaite.
L’élément le plus frustrant au départ c’est le manque de régularité.
Rien n’est plus décourageant que de se retrouver sur le terrain pour une heure et de ne pas arriver à aligner trois balles consécutives dans les limites du terrain.
Aucun plaisir.
Aucune motivation.
D’où vient ce problème de manque de régularité ?
(Probablement) d’une mauvaise technique.
D’où vient cette mauvaise technique ?
(Sûrement) du mythe de la technique parfaite.
En France, on part du postulat que la technique est la (seule) solution et que tout joueur qui se respecte doit l’intégrer.
En 2010, une étude a démontré que près de 25 % des joueurs qui abandonnent invoquent la mauvaise qualité de l’enseignement en France.
Un joueur sur quatre des joueurs qui abandonnent considère que l’enseignement ne le fait pas progresser.
Ne nous voilons pas la face.
C’est bien la preuve qu’il y a un sérieux problème.
Il faut donc casser ce mythe de la technique parfaite.
La solution est de faire exactement l’inverse.
Ce n’est pas le joueur qui doit s’adapter à la technique.
Mais la technique qui doit s’adapter au joueur.
En effet, votre corps a ses propres règles.
Il est essentiel pour vous de les respecter.
Nous avons tous une façon de bouger différente.
Une coordination naturelle différente.
Il est contre-productif d’aller à contre-courant de cette empreinte génétique.
Les meilleurs joueurs au monde respectent tous leur morphologie.
Ils respectent tous leur biomécanique.
C’est pour cela qu’ils paraissent plus fluides et efficaces.
Vous avez sans doute remarqué que certains joueurs ont des coups peu académiques.
Pour vous en convaincre il suffit d’étudier les coups droit de Gulbis avec sa fameuse préparation bras tendu.
Ou celui de Berasatégui avec sa prise extrême.
Ou encore celui de Santoro (coup droit à deux mains).
Vous pensez que c’est parce qu’on leur à enseigné ces coup droit .
Non.
Ils ont juste eu le courage de fonctionner avec leur propre ressenti.
Et la solution pour vous n’est pas si éloigné.
Votre technique (parfaite), disons celle qui vous correspond le mieux, est en vous.
C’est une technique naturelle.
Comment la libérer ?
Vous devez appliquer la bonne méthode.
La clef c’est que vous devez fonctionner à partir de votre objectif.
Et non pas à partir du moyen de l’atteindre.
Prêt ?
Commencer le tennis à 30 ou 40 ans
Si vous êtes un fidèle lecteur de mon site, vous avez découvert à travers un article précédent, les paliers de progression dans le classement tennis amateur.
Cet article résumait les différentes étapes pour devenir un joueur de tennis classé.
Mais avant d’être un joueur classé, vous devez franchir l’étape 0 : de débutant tennis à pratiquant.
Tout votre entourage, y compris les moniteurs que vous allez rencontrer, vont essayer de vous faire assimiler la technique « parfaite », dite «académique ».
Vous savez à présent que c’est une absurdité.
Mais par quoi commencer me direz vous ?
Et bien vous devez travailler en priorité votre physique.
Votre premier réflexe va être (ou a été) d’aller acheter une raquette.
On va voir justement que le choix de votre matériel constitue généralement une deuxième erreur.
Mais pour l’instant la première erreur c’est de vouloir jouer au tennis avec une raquette.
Votre priorité en tant que total débutant au tennis est d’abord de travailler votre physique.
La première raison est médicale.
Il y a un enjeu majeur pour votre santé.
Vous ne devez pas être en surpoids.
Cela engendrerait plusieurs dommages (articulaires, musculaires, cardiaques).
Vous devez préparer votre corps à l’effort.
Vous devez adopter une hygiène globale de vie (alimentation, sommeil, étirements)
La seconde raison est tennistique.
La clef au début pour ne pas être frustré c’est d’être régulier.
Pour être régulier au tennis dans vos coups, vous devez être équilibré.
Cet équilibre, vous devez le travailler au début sans raquette.
Avant même d’acheter votre raquette, vous devez améliorer votre condition physique.
L’aspect général.
Et aussi l’aspect spécifique.
Quel matériel pour débuter le tennis ?
Maintenant vous pouvez acheter votre raquette.
Pourquoi maintenant ?
Car vous avez développé vos capacités physiques de façon adéquate.
Désormais vous pouvez aller sur le court avec votre matériel.
Mais attention.
Encore une fois vous ne devez pas faire cette erreur.
Raquette modèle style « joueur de haut niveau »/Balles dures/Grand terrain.
Vous ne voyez pas de quoi je parle ?
Mais si.
Les raquettes avec comme pub sur leur fiche de présentation des célébrités de la télé.
Les balles traditionnelles jaunes et velues.
Le court standardisé.
Tout ceci constitue la deuxième erreur.
Vous devez privilégier au début une raquette légère.
Des balles mousses, souples ou intermédiaires.
Et un terrain réduit en dimensions.
Pourquoi ?
Laissez moi vous expliquer.
Une raquette plus légère va favoriser votre technique naturelle.
Sans contrainte.
Sans effort.
Les balles mousses, souples et intermédiaires, vont être moins traumatisantes à l’impact.
Un terrain plus petit va favoriser votre réussite.
Plus facile de passer le filet.
Plus facile de réaliser des échanges.
Vous devez veiller à respecter ces conditions sous peine de vous décourager (ou pire de vous blesser).
Technique pour débuter au tennis
Cette erreur est malheureusement très répandue.
Elle consiste à dire que :
Les fondamentaux sont les mêmes pour tout le monde.
Cette fausse croyance consiste à dire que la prise, la posture, la préparation, la fin de geste sont identiques pour tout le monde.
Il suffit de regarder cette étude comparative en retour de service de Novak Djokovic et Andy Murray pour s’apercevoir que c’est faux.
Ils sont tous les deux en retour de service sur leur revers à deux mains et dans la diagonale des égalités.
Pourtant de nombreuses différences sont significatives.
Novak Djokovic dans sa position d’attente penche beaucoup plus son dos que Andy Murray.
Ses jambes sont plus fléchies et sa prise de raquette n’est pas la même (les mains sont espacées).
Par la suite, Andy Murray va littéralement avancer de plus d’1 mètre à l’intérieur avec un grand pas alors que Djokovic reste sur place.
Lors de la phase de préparation, Murray est plus dissocié au niveau du bassin alors que Djokovic tourne d’un bloc.
La tête de raquette de Murray est à l’horizontale, celle de Djokovic est quasiment à la verticale.
En toute fin de geste, Murray tient sa raquette à deux mains alors que Djokovic a lâché sa main gauche.
La tête de raquette de Murray est à l’horizontale, celle de Djokovic à la verticale.
Je n’ai pas pris ces joueurs au hasard.
Je considère en effet qu’ils sont les deux meilleurs retourneurs sur le circuit.
Pourtant vous vous rendez compte que leurs fondamentaux sont bel et bien différents en tous points.
Les joueurs et joueuses évoluent au plus haut niveau avec des fondamentaux très différents.
Comment savoir si vous êtes trop droit ou trop fléchi ?
Trop de face ou trop tourné ?
Voilà la bonne nouvelle: quand vous aurez compris exactement l’objectif à atteindre, de vous-même vous serez capable de vous auto-corriger.
Laissez moi vous expliquer pourquoi il est essentiel que vous respectiez vos propres fondamentaux.
Je vais me servir pour cela de la chaîne musculaire au service et cela va me permettre d’introduire la 4 ème erreur classique: le démarrage désynchronisé.
Bien débuter le service au tennis
Lorsque vous débutez un service avez-vous déjà ressenti que vous alliez le rater?
Un démarrage mal synchronisé est l’erreur fatale que plus de 80% de joueurs commettent et qui ruine la chance d’avoir un service régulier.
Lorsque vous débutez mal, vous allez passer le reste du mouvement à compenser.
Le service est une chaine de réaction, lorque vous démarrez de la mauvaise façon, les choses ne peuvent pas bien s’enchaîner.
Un des exemples est la latéralité de votre œil.
On définit la latéralité comme « la dominance fonctionnelle d’un segment sur son homologue symétrique ».
En clair : le segment latéralisé est utilisé de préférence à son homologue symétrique, ce qui contribue à le rendre plus habile et plus performant.
Généralement, on distingue les gauchers des droitiers en prenant en compte la latéralité manuelle, qui est connue de tous et abondamment étudiée.
Mais il existe d’autres parties du corps qui sont latéralisées à droite ou à gauche et qui ont des incidences plus ou moins fortes sur les caractéristiques gestuelles du joueur de tennis
L’œil en fait parti.
Faisons ensemble le test pour connaître votre œil directeur.
Vous formez un cercle avec votre main droite éloignée de vous pour viser un point précis loin devant vous.
Puis vous ramenez votre main toujours en respectant le cercle et toujours en visant le point.
Puis alternez en fermant votre œil droit et gauche.
Avec l’un des deux vous continuerez à voir la cible.
C’est lui votre œil directeur.
Quel est le rapport et l’incidence pour le tennis ?
J’y viens avec l’exemple du service.
Un joueur qui lance sa balle systématiquement trop à gauche, avec pour conséquence une cambrure excessive ou un manque d’équilibre possède le plus souvent un œil directeur gauche alors qu’il est droitier.
Pour corriger ce lancer rotatif, on modifie légèrement la position de départ du joueur qui devra s’orienter un peu plus qu’un droitier de l’œil, pour que son lancer se fasse bien en direction de son œil gauche ; on travaille l’axe avant avec un alignement bras, lancer, œil gauche.
Sans ce travail approprié, le joueur en question commencera toujours son service en déséquilibre.
On en arrive à mon 4 -ème conseils: mettre en route les bonnes chaines musculaires.
Quand vous avez l’impression de faire un effort en jouant, c’est que vous n’utilisez pas les bonnes chaines musculaires.
Lorsque vous ressentez de la fluidité et une bonne synchronisation c’est que vous avez respecté les bons engrenages des membres de votre corps.
La routine idéale en match pour un débutant
Beaucoup de tennisman font souvent l’erreur de trop penser au moment de jouer.
Ils cherchent à avoir une technique irréprochable mais justement c’est ce qui bloque leur fluidité.
Lorsque vous observez des enfants jouer au tennis, on peut avoir l’impression qu’ils ne pensent à rien, qu’ils jouent intuitivement.
En fait ils fonctionnent plus naturellement car ils utilisent leur cerveau droit qui est le lieu des sensations, de l’instinct et de la spontanéité.
Alors que beaucoup d’adultes restent trop branché sur le cerveau gauche, qui gère le numérique, le rationnel, la logique et l’analyse.
Je vais vous montrer que l’utilisation des deux hémisphères est essentielle.
Mais il s’agit de les utiliser au bon moment.
Des études en neurologies ont clairement démontré que les athlètes de haut niveau, les chirurgiens, les pilotes de chasse ou les musiciens virtuoses utilisent en grande majorité l’hémisphère droit de leur cerveau pendant l’action.
En d’autres termes, pendant une opération, pendant un combat aérien ou pendant un concert, chacun d’entre eux ne sont pas dans l’analyse, le contrôle conscient ou la réflexion: ils sont dans l’action.
Lorsque les performances d’un sportif sont exceptionnelles, on dit qu’il est dans « la zone ».
Cela vous est déjà surement arrivé durant quelques points ou quelques jeux, de jouer « sur une nuage ».
Et bien c’est exactement cela d’être dans la zone.
À ce moment précis, vous prenez vos décisions de façon claires, rapides, et efficaces.
Vous n’avez plus aucun doute sur le fait de réussir vos coups.
Les études ont prouvé que dans ces moments là, juste avant le déroulement du point, le cerveau gauche est majoritairement sollicité.
Dès l’échange entamé, tout s’inverse, le cerveau droit prend le relais.
Aujourd’hui j’ai choisi de vous donner les bases d’une bonne routine de préparation efficace.
Beaucoup de joueurs ne connaissent pas ces bases et limitent leur performance à cause d’une mauvaise préparation avant l’échange.
D’autres excellent dans ce domaine.
Ceux sont les meilleurs car ils ont compris l’importance de la phase préparatoire et de son incidence sur le bon déroulement du point à venir.
André Agassi disait: « le point le plus important c’est le prochain »
La routine est donc essentielle, elle doit être très simple et rapide.
De toute façon les règles du jeu ne nous laissent normalement que quelques secondes.
Avant de vous donner les étapes à suivre, voyons tout d’abord l’objectif de préparation.
L’objectif est de vous mettre dans les meilleures dispositions.
Physiques: attitude dynamique pour être en capacité d’être explosif musculairement
Mentales: pour avoir pris une décision claire et vous focaliser sur ce que vous devez faire
Emotionnelles: car vous devez être dans un état d’esprit de challenge et d’envie
Si vous n’arrivez pas à réunir ces 3 conditions, vous vous exposez à des refus ou des blocages qui vont ruiner vos chances de gagner le point.
Si vous exécutez bien votre routine, vous pourrez vous engager à 100% dans chaque coup et donner le meilleur de vous-même.
Ici j’ai simplifié la recette pour que vous puissiez la mettre en application dès votre prochain match ou entrainement.
1ère étape la concentration: vous allez vous plonger dans votre bulle.
2ème étape la connexion: vous allez vous immerger dans le présent.
3ème étape la visualisation: vous allez vous fixer sur votre cible.
La première étape consiste à puiser des ressources à l’extérieur.
Cela peut être auditif comme annoncer le score.
Cela peut aussi bien être visuel, comme regarder les balles.
Ou bien sensitif, comme choisir votre prise.
Ensuite vous allez vous connecter au présent en réalisant des habitudes que vous connaissez, que vous maitrisez et qui vous rassurent.
Faire rebondir la balle si vous êtes au service.
Bien choisir votre position et vos appuis en retour.
Enfin vous allez choisir votre cible et même la matérialiser de façon très claire sur le terrain.
En résumé, de cette manière vous allez solliciter votre cerveau droit en focalisant votre attention.
Le cerveau gauche lui ne pensera plus à rien.
C’est prouvé, c’est de cette manière que vous serez le plus performant.
Mais attention cette routine ne doit pas être trop longue sous peine de voir le cerveau gauche de nouveau se mettre à travailler.
Mettez en application cette routine lors de votre prochain match ou entraînement et vous pourrez de vous-même constater les résultats.
Comment progresser très vite au tennis ?
Les joueurs de tennis qui tombent dans ce piège ne suivent pas de ligne directrice, de fil conducteur, mais ils cherchent des raccourcis magiques.
Et c’est tout à fait compréhensible, lorsqu’on rencontre un problème il est normal de chercher des solutions.
Alors beaucoup commencent à écouter les conseils de leurs partenaires, de leur proches ou d’un joueur mieux classé qu’eux.
Il y a juste un problème, c’est que ces derniers n’ont que très rarement les compétences pour les aider.
Du coup, ils essayent d’appliquer des conseils inadaptés qui peuvent faire plus de mal que de bien.
Même si ces conseils sont tout le temps bien intentionnés.
D’autres lisent des articles techniques dans les magazines ou visionnent un tas de vidéos sur internet et cherchent à les appliquer au petit bonheur la chance dès leur prochains entraînement ou pire dès leur prochains matchs.
Dans ce cas, le problème vient qu’il existe plusieurs façon de jouer, plusieurs méthodes ou plusieurs systèmes .
C’est pour cela que d’un enseignant à l’autre, aussi renommé soit-il, vous pouvez lire et entendre tout et son contraire.
Dans ce contexte trouver son chemin est impossible.
En cherchant à s’améliorer tout seul, ces joueurs ont tendance à partir dans toutes les directions et finissent par se sentir complètement paumé.
Je sais de quoi je parle car j’ai fait cette erreur à mes débuts.
En effet, en testant tout ce qui lisent ou entendent cela équivaut à suivre un papillon dans une prairie.
La seule issue du piège de l’éponge, c’est de se retrouver dans une impasse et se sentir complètement perdu.
Dans le meilleur des cas, la progression de ces joueurs va stagner et au pire ils vont finir par se décourager, perdre confiance voire abandonner.
Ce type de comportement correspondrait à un aventurier qui se trouve dans le désert, sans carte et sans boussole, et qui cherchent désespérément un oasis ou un village sans savoir où il se trouve.
Et à moins d’un coup de chance énorme, cet aventurier risque de mal finir.
Donc vous l’avez compris, le problème de 95% des joueurs et joueuses de tennis est qui ne suivent pas de fil directeur.
Alors comment faire pour éviter de tomber dans le piège de l’éponge ?
C’est là qu’intervient mon conseil N°6: avoir un plan
Imaginez de pouvoir suivre des étapes précise pas à pas pour arriver à progresser rapidement.
Imaginez ne plus avoir à vous poser la question de quoi faire aujourd’hui à l’entraînement? de comment jouer en math?
Et si vous pouviez passer du temps sur le court en étant persuader que vous poursuivez les bons objectifs de progression?
En fait pour vous rendre quelque part vous devez connaître l’itinéraire.
De façon générale, vous serez d’accord avec moi: pour atteindre un objectif vous devez avoir un plan, une stratégie.
Or dans le monde du tennis, on vous propose souvent bons nombres de conseils mais jamais une stratégie simple concrète et logique à suivre.
Laissez moi vous expliquer la différence entre un conseil et une stratégie.
Je vais prendre une analogie culinaire.
Un conseil, par exemple, pour monter des blanc d’œuf en neige, ou pour préparer votre coup droit, sont comparable avec des ingrédients en cuisine: roquefort, chocolat ou poisson.
Bien sûr un ingrédient peut être de qualité de fraicheur ou de goût allant de mauvais à excellent.
Admettons que ce sont des ingrédients de premier choix.
Si votre but c’est de réaliser un bon petit plat, la qualité des ingrédients a son importance mais ce qui va réellement faire la différence, c’est la façon que vous allez avoir de les assembler dans l’ordre et en harmonie.
En effet, si vous mélangez du poisson avec du chocolat et une sauce au roquefort, il y a de forte chance que cela soit indigeste.
Pour réaliser un bon petit plat il faut suivre une recette pas à pas qui a déjà fait ses preuves.
C’est ce que moi j’appelle pour le tennis la stratégie.
Sans cette stratégie vous mélangez des conseils qui sont incompatibles entre-eux.
Si vous voulez progresser rapidement il vous faut entre les mains une recette à suivre pas à pas.
Qui va vous garantir des résultats très satisfaisants dès le début de la première mise en application si vous respectez les consignes à la lettre.
Voici donc ma première recommandation: vous devez avoir un plan, une recette qui fonctionne étape par étape pour vous rapprocher méthodiquement de votre objectif.
Seulement beaucoup trop de joueur cherche à y arriver seul.
Et de façon volontaire ou involontaire ils cherchent à réinventer la roue par tâtonnement.
Imaginez vous retrouvez en pleine jungle équatoriale très dense.
Vous allez vous y aventurer seul ou avec un guide expérimenté qui a déjà fait le chemin des centaines de fois ?
Cela paraît évident, pourtant une fois qu’ils considèrent en avoir appris suffisamment pour se débrouiller, plus de 80% des joueurs et joueuses de tennis cherchent à atteindre leurs objectifs seuls, sans guide et sans méthode.
Les joueurs pros eux, ont bien intégré ce paramètre et même si certains restent sans entraîneur pendant une certaine période, ils finissent tout de même par s’entourer d’un coach de confiance.
Ce n’est pas anodin si le top du haut niveau comme Djokovic avec Becker, Federer avec Edberg ou encore Nadal avec son oncle Tony, gardaient le cap en permanence pour éviter de perdre beaucoup de temps à se disperser.
Mais ce n’est pas l’unique raison, ils ont compris l’importance d’avoir un suivi.
Sans un suivi dans la durée, au moindre doute, à la moindre difficulté ou à la moindre frustration il est très tentant de sorti du chemin et d’essayer des raccourcis qui peuvent faire plus de mal que de bien.
Et comme nous l’avons vu, sans itinéraire, sans recette, on finit toujours par se perdre!
Alors comment faire ?
Et bien c’est simple, vous avez besoin d’un expert, de quelqu’un qui maîtrise son sujet.
Vous avez besoin d’un coach qui a déjà aidé des joueurs à progresser rapidement.
Ensuite vous devez lui faire confiance et le laisser vous guider car il va vous faire gagner beaucoup de temps à condition qu’il y ait un suivi dans la durée.
La notion de suivi est essentielle car elle vous permets de garder le bon cap et c’est la clef pour obtenir des résultats épatants.
Sans méthode et sans suivi, c’est comme si vous naviguiez en haute mer sans boussole et avec un bateau sans gouvernail.
Lorsque vous souhaitez faire bruler une brindille d’herbe sèche avec une loupe, vous le savez si vous ne fixez pas le rayon vous n’y arrivez pas.
C’est la même chose au tennis.
Vous devez pouvoir vous focaliser sur le même paramètre un moment pour que cela puisse produire des résultats durables.
Donc vous devez absolument éviter de vous éparpiller et de suivre les papillons.
Mais pas de panique, j’ai une bonne nouvelle pour vous, je vais vous dire comment faire maintenant.
En effet on va aborder ensemble le syndrome du sceau en bois qui ruine toutes vos chances de progresser rapidement.
Votre priorité de travail pour bien débuter
Si vous considérez un sceau en bois constitué de lamelles, vous ne pourrez jamais remplir un niveau d’eau supérieur à la plus petite lamelle de bois.
Pour votre entraînement c’est la même chose.
C’est à dire que vous ne pourrez jamais acquérir un niveau supérieur à votre point faible n°1.
En effet, si votre point faible est le revers, vous aurez beau améliorer votre service, votre coup droit ou même votre volée, il suffira que votre adversaire joue sur votre revers pour limiter votre progression.
Je considère en effet que la majorité des joueurs s’entraîne mal. Il ne suffit pas de taper des balles au panier ou faire des gammes pour progresser.
Il faut s’assurer au préalable de travailler des points judicieux et précis.
Or la plupart du temps les joueurs sont en mode « robot ».
Ils font systématiquement la même chose sans savoir quoi travailler prioritairement.
Ou pire, ils croient s’entraîner efficacement mais finalement cela n’a aucun impact durable sur leur progression.
Il y a un paramètre que néglige la quasi totalité des joueurs et joueuses sur l’entraînement.
Ce n’est pas la quantité qui prime mais la qualité.
Alors comment faire ?
On en arrive au conseil n° 7: utiliser les statistiques pour s’entraîner efficacement.
Ici je souhaite insister sur la quintessence de la méthode.
Les nombres ne mentent jamais et sont objectifs.
C’est en quelque sorte la réalité du terrain.
Ce secret n’était pas si éloigné de vous.
En effet si vous avez eu l’occasion de regarder les matchs de haut niveau retransmis à la télévision, vous avez sans doute pu observer à la fin de chaque set ou de chaque match la feuille résumée des statistiques.
Mais personne ne vous a dit que c’était là la clef essentielle à un bon entraînement.
La méthode que j’ai développée spécialement pour se baser sur les statistiques va vous permettre de savoir quoi travailler exactement à chaque fois que vous allez vous retrouver sur le terrain de tennis.
Vous pouvez donc dès aujourd’hui commencer à vous entraîner de façon pertinente, en recueillant toutes les données statistiques, en les priorisant et en vous focalisant sur votre point faible N°1.
Conseils pour bien débuter au tennis
Voilà.
L’article est terminé.
Je sais, il était long.
Mais c’est capital pour vous de respecter tous les conseils.
- Travaillez votre physique
- Adaptez votre matériel
- Respectez vos propres fondamentaux techniques
- Mettez en route les bonnes chaînes musculaires
- Sollicitez votre cerveau droit en match
- Suivez un plan logique de progression
- Utilisez vos statistiques
Sinon vous serez gagné par la frustration.
Vous n’arriverez pas à progresser.
Pire.
Vous ne prendrez pas de plaisir.
Dîtes moi en zones de commentaires quelle erreur vous commettez ?
Bonjour,je bloque en coup droit il reste collé au corps toujours a réfléchir de comment faire pour frappé naturellement cela m’attriste puisque j’ai un potentiel énorme… Je suis classé 30/1
Vous êtes toujours très pertinents. Merci pour vos précieux conseils (et formations)
Merci pour le commentaire ! Cela fait toujours plaisir et encourage à continuer à donner des conseils. À bientôt